Le temps qu’ils restent.
On pourrait parler de la trêve de l’hiver et du climat qui règne durant les journées qui précédent une expulsion. Une crainte confirmée par tous. Et pourtant quelque part entre l’incertitude des lendemains et la précarité étouffante, il y a ces instants uniques, véritables privilèges, qu’aucun constat sur leur condition de vie ne pourrait dénoncer.
Ce sujet s’échelonne sur plusieurs visites dans un lieu unique où Rom et Roumains cohabitent. Les médiateurs, qui réalisent un travail formidable en assurant les bonnes relations à l’intérieur, mais aussi avec l’extérieur, m’ont facilité l’accès au terrain. Ils m’ont permis d’établir un contact basé sur une confiance mutuelle.